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Partie de Campagne

Concert 

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Au XXe siècle, il y eût Fréhel, Damia puis Piaf. Sur les siècles d’avant, l’on cite plutôt Gaultier Garguilles, le Savoyard ou Ange Pitou. Certains sont vagabonds, miséreux, oubliés voire méprisés.

Tous sont jongleurs de mots et accompagnés de leurs instruments exotiques : orgue de barbarie, vielle à roue, flageolet, harpe de rue, cornemuse, dulciane...

Ils font résonner les récits antiques, les légendes mé- diévales, les mélodies joyeuses, les airs traditionnels. Ils incarnent aussi la grande tragédie. Tragédie de tréteaux, certes. Mais aussi tragédie de l’humain, comme dans la Strada de Fellini ou Les Enfants du Paradis de Prévert.

Ils (sur)vivent de la chanson, battant chemin la voix haute à travers champs. Dans cet univers du dehors, l’on déambule de village en village comme un barde, contant et chantant à qui veut bien l’entendre des chansons sur le temps et les sai- sons.

De prime abord, tout cela n’est pas bien glorieux...mais l’on peut assurer que la poésie, l’amour et la joie surgissent de ce grand opéra des vagabonds.

ARNAUD MARZORATI

DIRECTION MUSICALE, VOIX,

ORGUE DE BARBARIE

FIONA McGOWN

VOIX

CLAIRE-OMBELINE MUHLMEYER

SACQUEBOUTE, FLÛTES

CHRISTOPHE TELLART

CORNEMUSE, VIELLE À ROUE

PIERRE CUSSAC

ACCORDÉON

PERNELLE MARZORATI

HARPE TRIPLE

ANTOINE BITRAN

CRÉATION DES CARTONS

DE L'ORGUE DE BARBARIE

 

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