top of page

les îles sous le vent

oratorio pour choeur d'enfants

Capture d’écran 2022-09-05 à 11.57.58.png

[ ARNAUD MARZORATI & GILLES DUMOULIN

DIRECTION ARTISTIQUE

[ GILLES DUMOULIN

ORCHESTRATION & ARRANGEMENTS

 

[ LES LUNAISIENS

 

[ ARNAUD MARZORATI

MUSIQUES, MISE EN ESPACE, NARRATION

 

[ PIERRE SENGES

TEXTE

 

[ ANNE SADOVSKA 

SCÉNOGRAPHIE ET CRÉATION LUMIÈRES

 

[ MAÎTRISE & CHOEUR D'ENFANT DU LIEU DE DIFFUSION

[ PERCUSSIONS CLAVIERS DE LYON

Sylvie Aubelle | Renaud Cholewa  Jérémy Daillet | Gilles Dumoulin  Lara Oyedepo

Les îles sous le Vent propose un parcours dans l’œuvre singulière de l’auteur du Tour du monde en 80 jours, une œuvre nourrie de voyages, d’inventions, de véhicules, de découvertes et de secrets. L’oratorio donne à voir et à entendre différents tableaux évoquant l’univers de Jules Verne, placés sous l’égide des quatre éléments : terre, air, eau et feu.

 

Le premier chapitre, Terre, est associé au Voyage au centre de la Terre et au personnage de Lidenbrock. Il invite à découvrir les pays, les reliefs, mais aussi le sous-sol jusqu’à un hypothétique ou légendaire noyau central.

 

Le deuxième chapitre, Air, s’inspire de Robur le conquérant. Il est l’occasion de se confronter aux vents, aux nuées, au vertige, et d’assister à l’invention de l’aéronautique.

 

Eau nous invite sous les mers, arpentées inlassablement par le capitaine Nemo ; il évoque bien sûr les abysses de Vingt mille lieues sous les mers.

 

Feu est le chapitre consacré aux brasiers, aux volcans, comme celui qui s’embrase à la toute fin de L’île Mystérieuse, mais aussi aux formes nouvelles de combustion permettant aux hommes de s’élancer vers la Lune.

 

Chaque tableau permet d’évoquer les multiples inventions dont regorgent les romans de Jules Verne : véhicules, instruments de mesure, appareils scientifiques plus ou moins excentriques mais associés de près ou de loin aux grandes découvertes du XXe siècle.

 

Le voyage sert de fil conducteur à l’ensemble des tableaux : on supposera Jules Verne lui-même parti à la poursuite de l’un de ses plus célèbres personnages, à la fois le plus sédentaire et le plus nomade : Phileas Fogg. Comme à la fin du Tour du monde en 80 jours, le périple romanesque et musical reconduira ses personnages, et les spectateurs avec eux, à leur point de départ : preuve, s’il en fallait, que notre Terre est bien une sphère. Un narrateur hors du commun, digne des extravagances de Verne, prendra en charge ce récit : quelque chose comme une vaste machine à raconter des histoires, faite de cylindres ou de disques de cire, comme un gramophone, et assistée de spectaculaires instruments de musique : ils seront présents sur scène pour participer activement à l’histoire.

 

Pierre Senges

Imaginaire, aventure, passion... tels sont les mots qui traversent mon esprit en me plongeant dans l’univers fantastique des romans de Jules Verne.

 

Du fond des mers aux entrailles de la terre en passant par des voyages dans les airs, les quatre éléments sont les décors naturels des récits qu’il met en scène.

 

Ils sont source d’inspiration pour des décors visuels projetés qui nous font voyager à travers le temps et l’espace. Ceux-ci apportent une dimension supplémentaire et soulignent le travail musical et vocal de Jules Verne Oratorio. 

 

L’univers qui s’en dégage ne pouvait qu’enflammer ma propre créativité.

Celle-ci passe par la réappropriation d’illustrations d’ouvrages originaux de Jules Verne, qui font parties de notre inconscient collectif car nous les avons toutes vues un jour, en les déformant et les retravaillant en couleur. Puis en les faisant fusionner ou évoluer vers des graphismes plus actuels issus du travail d’illustrateurs contemporains.

 

Alors, les musiciens, chanteurs et spectateurs se trouvent tour à tour projetés dans les profondeurs marines ou ballotés dans les airs au gré du vent ...

 

 

Suggérer sans imposer, évoluer dans des gammes de couleur chromatique en adéquation avec la musique et le chant, plonger le spectateur dans un univers poétique, fantastique et immersif tout en respectant la ligne mélodique et contée de ce beau projet, tel est l’enjeu que je me suis fixé. 

 

Il n’y a plus qu’à se laisser emporter....

 

Anne Sadovska 

bottom of page